À la fois un parc industriel, un milieu de travail vivant et un pôle d'innovation
Campus centré sur la durabilité
Constructions innovantes
Pavillon collectif et sportif
Espace disponibles à partir de 50 000pi2
Un campus industriel évalué à un milliard de dollars
C’est lors du Sommet de l’Est qu’a été annoncée l’ouverture officielle de 40NetZERO qui, d’après ses promoteurs, deviendra le plus vaste parc industriel carboneutre en Amérique du Nord.
L’immense site de sept millions de pieds carrés, situé à Montréal-Est, entre l’autoroute 40 et le boulevard Henri-Bourassa, est le résultat de l’assemblage des anciens terrains de Pétromont et de ceux d’autres compagnies, dont Hydro-Québec.
« L’assemblage a commencé en 2017, et nous l’avons terminé il y a sept ou huit mois », mentionne Robert Soldera, cofondateur et codéveloppeur de40NetZERO. Celui-ci dirige aussi MET-HB I Propriétés, qui pilote le projet, et est propriétaire de Loracon Construction, qui en est l’entrepreneur général.
L’autre cofondateur et codéveloppeur de 40NetZERO, Peter Karambatsos, est également cofondateur de Terrex, une agence spécialisée en courtage immobilier commercial et industriel.
Le campus industriel, un projet privé à 100 %, est aujourd’hui décontaminé et prêt à accueillir ses premiers locataires.
Une vision partagée
Le concept de 40NetZERO a reçu l’approbation de la Ville de Montréal-Est, qui partage la vision des promoteurs.
Avec ce projet, les deux partenaires d’affaires veulent contribuer à changer l’image de l’Est de Montréal, encore associée à l’industrie pétrochimique, dans un contexte où les entreprises et les multinationales doivent s’acheminer vers la carboneutralité partout dans le monde.
« Nous, en immobilier, ce qu’on peut faire, c’est aider nos locataires à faire cette transformation », souligne M. Karambatsos.
Un campus performant et résilient
La construction de 40NetZERO va au-delà des standards environnementaux habituels en matière de performance énergétique et opérationnelle. Par exemple, les entrepôts tempérés et les systèmes de climatisation et de chauffage sont entièrement électriques et sans hydrocarbures. Outre un système de toiture permettant de résister aux changements climatiques, chaque bâtiment est doté de vitres anti-impacts pour les oiseaux.
40NetZERO comporte une superficie locative de trois millions de pieds carrés, et accueillera à terme une douzaine de bâtiments et entre 2 500 et 3 000 employés. Ces derniers pourront profiter d’un pavillon central d’environ 15 000pi offrant entre autres des plateaux multisports, un restaurant, une zone de détente et des espaces polyvalents, comme des salles de conférence.
« Le concept a été pensé pour créer un environnement qui va plaire auxemployés. Aujourd’hui, […] une table de pique-nique dehors, ça ne suffit plus »,déclare M. Karambatsos.
Le site sera abondamment végétalisé grâce à plus de 27 000 arbres, arbustes et plantes, et sillonné par une piste cyclable de 1,5 km.
En plus des certifications LEED, WELL et LEED Zero, 40NetZERO vise la certification SITES pour la conception, le développement et la gestion de paysages et d’autres espaces extérieurs durables et résilients.
Locataires recherchés
40NetZERO cherche à attirer des locataires des secteurs de la fabrication, de la recherche et de la distribution.
« On s’attend à ce que 35 % d’entre eux soient des distributeurs et 65 % des manufacturiers / recherche, mais on cherche un bon mélange aussi », indique M.Karambatsos.
Une entreprise pharmaceutique internationale, dont le nom demeure confidentiel, s’installera dans un premier bâtiment de 400 000 pi, qui devrait être livré en décembre 2024. Des négociations sont aussi en cours avec deux autres compagnies.
Le prix des loyers est autour de 18 $ le pied carré net.
Un modèle à suivre
Enthousiastes, les deux entrepreneurs croient que leur campus industriel durable deviendra le standard au cours des prochaines années.
« Certains détruisent des milieux humides et des forêts pour créer des parcs industriels. Nous, on a pris un site qui était contaminé, en ville, pour l’améliorer et le revaloriser », fait valoir en terminant Robert Soldera.
